Date de création : 04.05.2014
Dernière mise à jour :
15.05.2014
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L’immobilité est une science de mon point de vue. Elle n’est malheureusement pas enseignée en école, alors qu’elle est susceptible d’être comprise et assimilé par un enfant. Les religions et les pratiques mystiques de tout temps ont utilisés son unique principe de base, mais en l’accommodant avec des enseignements divers, aussi nombreux et variées qu’il y a de cultures dans le monde.
En somme un aliment pour tous, mais cuisiné de façon à ce que chacun y trouves son compte.
Des préparations plus ou moins « digestes », ayant le mérite d’offrir un service à la carte, mais avec tellement d’ajouts où de perversions que le principe d’immobilité qui en constitue le fondement, s’est dans les meilleurs des cas dilué, et dans les pires dissout.
Pourtant et partout dans le monde, quel que soit nos conditions matérielles, nos croyances où nos origines, ce principe d’immobilité même s’il est diffus nous attire quand même, parce que l’on sent bien qu’il est la frontière où la porte vers un ailleurs qui nous fascine et nous dissout.
Un enfant certes n’a sûrement pas la science nécessaire pour construire un temple, une église où une mosquée dans lesquels en apprenant à prier, il serait possible d’accéder où pas au divin.
Mais un enfant est capable d'assimiler le sacré, lorsqu’il est enseigné par l’immobilité.
Un enseignement qui va évoluer avec son âge, et qui va lui donner dans un lieu de culte, dans la nature où même dans l’activité adulte de son choix, un accès privilégié à une réalité concrète, vivante, présente et intemporelle.
De fait, il ne sera plus au cours sa vie en recherche éperdue de ce que l'on nomme "Divin", mais plutôt dans une consécration naturelle dans laquelle au fil des jours, il va identifier l’omniprésence du sacré au coeur de sa vie.
L’immobilité doit donc se comprendre et s’apprendre pour ce qu’elle est. A savoir un apprentissage.
Un savoir-faire permettant de communier, de méditer où même de prier efficacement; parce que l’on est tout simplement relié à ce que les religions où les rites appellent: l'unicité, le tout puissant, la création.
Un savoir-être aussi, permettant de mettre en pratique ce principe. Tout en restant soi-même, dans le respect de son tempérament. Soit au total 7,2 milliards d’individualités pour notre univers connu (*), et toutes reliées à la même origine.
(*) … Je précise ce fait ici et j’y reviendrai car au train où vont les choses, il sera bientôt avéré que notre existence temporelle ne se déroule pas seulement dans l’univers visible que nous appréhendons, mais dans un Multivers. Avec pour conséquences qu’il n'y a pas que le genre "Humain" qui a une existentialité cérébrale. Cela remet en cause non pas l’immobilité et le sacré. Mais le sens que l’on donne à l'étrange, à notre existence, et aux religions.